Canada : EbeneNews – FR Manifestations au Canada et dans le monde pour exiger justice pour les victimes du vol PS752

Image illustrative de l’article Vol Ukraine International Airlines 752
L’avion impliqué dans l’accident, photographié en octobre 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vol_Ukraine_International_Airlines_752

Les familles demandent aux pays qui ont perdu des citoyens dans la tragédie de rendre publiques toutes les informations qu’ils ont obtenues sur ce qui s’est passé (CBC) 

Par Stéphane Parent | french @ rcinet Publié le mardi 6 octobre 2020 à 07:32 Mis à jour le mardi 6 octobre 2020 à 11h15 

Les familles des victimes du vol détruit par deux missiles militaires iraniens dans le ciel de Téhéran le 8 janvier ont organisé des manifestations lundi dans des villes du Canada, des États-Unis, de l’Allemagne et du Royaume-Uni pour demander justice et réparation 

L’écrasement du vol d’Ukraine International Airlines peu après le décollage a tué 176 personnes à bord, dont 55 citoyens canadiens et 30 résidents permanents Parmi eux, de nombreux étudiants et universitaires avaient passé la saison des fêtes avec leur famille en Iran Cet accident s’est déroulé dans un contexte particulièrement tendu entre l’Iran et les États-Unis, suite à l’assassinat par les États-Unis du général iranien Qassem Soleimani 

Au Canada, lundi, plus de deux douzaines de membres de la famille et d’amis ont convergé sur la Colline du Parlement. Ils portaient des masques noirs avec le mot «justice» 

Hamed Esmaeilion, qui a perdu son épouse Parisa Eghbalian et sa fille Reera, 9 ans, s’est exprimé au nom de l’association représentant les familles des victimes au Canada avec une liste de revendications “Les familles exigent qu’il y ait une foire et enquête approfondie sans aucune ingérence du gouvernement iranien “, a-t-il déclaré 

D’autres rassemblements ont eu lieu au même moment à Edmonton, domicile de la majorité des victimes, ainsi qu’à Toronto, Montréal, Winnipeg et Calgary 

Le Canada, qui accuse l’Iran d’avoir mis des mois à envoyer les boîtes noires en France pour téléchargement et analyse, a annoncé vendredi dernier la création de sa propre équipe d’expertise médico-légale et d’évaluation pour “recueillir, organiser et analyser toutes les informations, preuves et renseignements disponibles “concernant le vol PS752 L’ancien directeur adjoint des opérations du Service canadien du renseignement de sécurité, Jeff Yaworski, dirige cette équipe, qui comprend également des représentants de plusieurs ministères et organismes gouvernementaux

Suite et source de l’article : Par Stéphane Parent | french @ rcinet Publié le mardi 6 octobre 2020 à 07:32 Mis à jour le mardi 6 octobre 2020 à 11h15 https://news.ebene-magazine.com/ebenenews-fr-manifestations-au-canada-et-dans-le-monde-pour-exiger-justice-pour-les-victimes-du-vol-ps752/

Covid-19 Canada : Des familles inquiètes pour le rapatriement de proches défunts

Ici.radio.canada.ca Thilelli Chouikrat Publié le 15 avril 2020

Les rapatriements de corps de Canadiens décédés à l’étranger ou de personnes d’origine étrangère vers leur pays natal sont plus compliqués avec la crise actuelle de la COVID-19.

Mirna Saad, une résidente de Windsor, est d’origine libanaise. L’an dernier, son mari a perdu, coup sur coup, deux membres de sa famille, décédés aux États-Unis. Ils ont été enterrés au Liban. Le couple, qui a l’expérience de cette procédure, craint maintenant de voir celle-ci se complexifier à la suite de la pandémie du coronavirus.

Mon mari [m’a dit] qu’un jour quand il sera décédé (…), « moi je veux pas être enterré ici, je veux être enterré au Liban », explique-t-elle.

Mirna Saad explique que ses aïeux et ceux de son époux reposent tous au pays du cèdre. Il est donc primordial de les rejoindre, le jour venu.

Selon elle toutefois, beaucoup de membres de sa communauté préfèrent acheter des terrains au Canada, pour un enterrement sur place. Elle évoque le prix élevé du rapatriement des corps de personnes décédées, qui peut s’élever jusqu’à 12 000 dollars, en fonction du pays de destination.

Majid Guessous, un membre de l’association musulmane de Windsor, explique aussi que la plupart de ses coreligionnaires choisissent d’être inhumés au Canada, pour des raisons économiques, mais aussi pour suivre un précepte de l’Islam qui demande d’enterrer rapidement une personne décédée.

M. Guessous indique que certaines de ses connaissances ont tout de même choisi leur pays d’origine pour dernière demeure. Il s’inquiète aussi pour les personnes venues de l’étranger pour visiter leur famille au Canada. En cas de décès, la procédure de rapatriement serait coûteuse et délicate, selon lui.

Des obstacles administratifs

Éric Navel est conseiller de presse et communication de l’Ambassade de France à Ottawa. Selon lui, aucun cas de rapatriement du Canada vers la France ne s’est encore présenté, mais il confirme que l’opération serait complexe. En raison notamment de la réduction des activités des consulats, qui sont actuellement très sollicités par leurs ressortissants.

Il explique également que les rapatriements de défunts se font dans le cadre d’accords consulaires. C’est au pays qui reçoit la dépouille de délivrer une autorisation. En France, les municipalités doivent donner leur accord pour un enterrement sur leur territoire. Or, Éric Navel n’est pas certain que celles-ci soient actuellement en mesure de délivrer des autorisations d’inhumation.

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Iran : Des enquêteurs canadiens entrent en scène

Des débris du vol PS752 sont photographiés du haut des airs, le 8 janvier 2020.
PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / AP/EBRAHIM NOROOZI

Christian Noël2020-01-14 | Mis à jour hier à  5 h 14

L’identification des corps « est en cours » pour les victimes canadiennes de l’écrasement du vol PS752 d’Ukraine Airlines International (UIA), et l’analyse des boîtes noires pourrait avoir lieu « soit en Ukraine, soit en France », selon nos informations.

Le Boeing de l’UIA s’est écrasé mercredi dernier non loin de Téhéran. Il transportait 176 personnes, dont 57 avaient la citoyenneté canadienne.

Huit agents consulaires canadiens sont arrivés à Téhéran pour aider les familles des 57 victimes canadiennes à identifier les corps et à entreprendre les démarches pour le rapatriement des dépouilles.

L’identification des corps est en cours en ce moment, avec l’aide des échantillons d’ADN et empreintes dentaires qui ont été recueillis auprès des familles, explique Adam Austen, l’attaché du ministre des Affaires étrangères François-Philippe Champagne.

La Gendarmerie royale du Canada participe également aux efforts d’identification des victimes.

Le gouvernement canadien reconnaît que des familles canadiennes ont de la difficulté à organiser le rapatriement des dépouilles, puisque l’Iran ne reconnaît pas la double citoyenneté de ses ressortissants. Quiconque a un passeport iranien est ainsi considéré comme Iranien, peu importe s’il détient aussi un passeport canadien.

Nous nous attendons à la coopération de l’Iran pour s’assurer que les familles de toutes les victimes canadiennes puissent décider elles-mêmes où et comment elles seront enterrées, explique Adam Austen.

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