OTTAWA – Le gouvernement fédéral rapatriera «le plus rapidement possible» aux frais de l’État les dépouilles des victimes québécoises de l’attentat survenu, à Ouagadougou, au Burkina Faso, a annoncé le ministre des Affaires globales, Stéphane Dion. Il a précisé que le premier ministre Justin Trudeau avait eu l’occasion, lundi, de s’entretenir avec plusieurs proches des familles concernant le rapatriement de corps du Burkina Faso, dont ceux qui ont déploré n’avoir reçu que dimanche après-midi un appel du ministère après les attentats survenus vendredi soir. M. Dion a défendu le travail du personnel diplomatique, faisant valoir qu’il avait dû travailler à Ouagadougou dans des conditions «extrêmement difficiles». «Il faut bien comprendre, l’attentat c’est le vendredi soir, la fin des otages samedi matin, s’assurer qu’on a bien fait les identifications le samedi et des téléphones dans les heures qui suivent pour s’assurer qu’on rejoigne tout le monde avant de comprendre qui sont les membres des familles. Bien sûr qu’il faut apprendre à chaque fois», a-t-il expliqué. «Je ne peux pas rentrer dans les détails, mais je sais qu’on a fait le plus vite possible. Il y avait différentes victimes, il fallait identifier les familles et on a pu peut-être imaginer que les membres de la famille se parleraient entre eux et quand on se rend compte que ce n’est pas le cas, là on s’assure que c’est le cas. Voyez c’est le genre de situation», a précisé le ministre, amené à expliquer comment Yves Richard, le conjoint de la victime Maude Carrier, s’était résigné à contacter son député fédéral pour faire avancer le dossier.
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