
Comme pour les autres religions, les règles sanitaires empêchent la tenue des cérémonies mortuaires pour les musulmans. Auxquelles s’ajoute le douloureux problème des rapatriements des corps dans les pays d’origine des personnes décédées.
Chez les musulmans, la mort s’accompagne de rituels précis, sans qui le deuil est perturbé, voire empêché. Désespérément douloureux.
Fortement touchée par le Covid-19, la communauté musulmane nivernaise est confrontée à des difficultés terribles pour saluer ses morts…
Ainsi, si une personne de confession musulmane décède du Covid-19, les laveurs qui viennent nettoyer et préparer le corps ne peuvent intervenir. Comme ils le font habituellement, en accord avec les services de l’hôpital de Nevers, par exemple.
Une personne morte du Covid-19 est considérée, par les médecins (et selon une directive nationale), comme étant potentiellement contaminante pendant vingt-et-un jours après son décès.
Impossible donc pour les familles d’approcher leur mort. Impossible également d’amener le corps à la mosquée pour une cérémonie. Un déchirement pour les musulmans.
« Pour les musulmans, il y a deux choses importantes : que l’enterrement se fasse le plus rapidement possible après le décès et qu’un maximum de personnes assistent à la cérémonie à la mosquée », précise le président de l’association des musulmans de Nevers, Abdellah Ech-Chykry. Deux rituels brisés par le Covid-19.
« Des difficultés partagées par les autres confessions », souffle-t-il.
Sauf que dans le cas des musulmans, vient s’ajouter un autre problème : le rapatriement des corps dans les pays d’origine des décédés.
Suite et source de l’article : Le journal du centre
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