RDC: rapatriement du corps d’un ancien chef d’état-major zaïrois décédé en Belgique

Agence Belga , publié le  15 octobre 2022 à 21h57 www.rtl.be

(Belga) La dépouille d’un ancien chef d’état-major des Forces armées zaïroises (FAZ), le général d’armée Sébastien Eluki Monga Aundu Tito, a été rapatriée samedi de Bruxelles, où il est décédé le 8 septembre dernier, à Kinshasa, ont indiqué des médias congolais.

Cet officier, âgé de 81 ans, avait été enrôlé dans la Force publique (l' »armée » du Congo belge du temps de la colonisation) en 1958, à l’âge de 17 ans, Il avait suivi une scolaraité à l’Ecole des pupilles (une école primaire militaire créée par le commandant de la Force publique, le général belge Emile Janssens) à Léopoldville (actuellement Kinshasa). Cette formation militaire de base lui avait permis de poursuivre ses études à l’Ecole royale militaire (ERM) à Bruxelles et d’être diplomé de la 100e promotion. De retour au Congo (rebaptisé Zaïre en 1971 par le futur maréchal Mobutu Sese Seko), il avait gravi les échelons de la hiérarchie militaire pour être promu en 1994 – trois ans avant la chute du dictateur – général d’armée. Il avait été à deux reprises chef d’état-major des FAZ et ambassadeur du Zaïre en Israël; ainsi que chef d’état-major particulier du président de la République – à l’époque le maréchal Mobutu. Il avait aussi siégé au comité central du MPR (le Mouvement populaire de la Révolution (MPR. le parti unique de l’ère mobutiste). Le général Eliki Monga était décédé le 8 septembre dernier à l’hôpital Jules Bordet à Bruxelles, des suites d’un cancer, selon l’agence congolaise de presse (ACP, officielle).. Une oraison funèbre, avec les honneurs militaires, sera prononcée dimanche dans l’enceinte de l’hôpital du cinquantenaire à Kinshasa, suivie de la levée du corps pour l’inhumation au cimetière Nécropole Entre Ciel et Terre de la Nsele (ETEC), dans la banlieue de la capitale congolaise, selon le média en ligne scoopprdc.net. (Belga)

Ukraine : les corps des soldats russes en question

Anatolii Stepanov / AFP
De la fumée s’élève d’un char russe détruit par les forces ukrainiennes au bord d’une route dans la région de Lougansk le 26 février 2022.

Agnès Pinard Legry – publié le 01/03/22 – mis à jour le 01/03/22

L’offensive menée par la Russie en Ukraine depuis quelques jours remet en lumière une vive préoccupation pour la société russe : l’identification et le rapatriement des corps des soldats russes tués au combat.

Qui dit guerre, dit engagement de forces armées et donc possibilité d’être tué au combat. Si les chiffres avancés sont bien évidemment sujets à caution, l’offensive russe menée en Ukraine depuis le 24 février, n’échappe pas à cette règle. Une réalité qui ravive une vive préoccupation de la part de la société russe : celle des corps des soldats russes tués en opération. Pour comprendre ce traumatisme, il faut remonter en 1995, lors de la première guerre en Tchétchénie, détaille sur Twitter Anna Colin Lebedev, maîtresse de conférence à l’université de Paris-Nanterre et spécialiste des sociétés post-soviétiques. À cette époque, l’armée russe ne se soucie pas de l’identification de ses soldats morts au combat. « Les corps ne sont pas identifiés pas de plaque militaire et les soldats sont déclarés disparus ou déserteurs, ce qui est une douleur insupportable pour les parents », détaille-t-elle.

«  L’Union des comités des mères de soldats de Russie va s’adresser prochainement à Peter Maureur, président du comité international de la Croix Rouge. »

Cette attitude de l’armée russe a changé avec la création des comités des mères de soldats, qui comptent parmi les plus vieilles ONG russes, et qui défendent défendant les droits des soldats et de leurs familles. Mais depuis les années 2000, cette préoccupation semble à nouveau être passée au second plan. « L’Union des comités des mères de soldats de Russie va s’adresser prochainement à Peter Maureur, président du comité international de la Croix Rouge », assure Anna Colin Lebedev sur twitter. « Son appel concerne l’identification des corps des soldats russes tués. »

« Les mères de soldats souhaitent donner à cette question une visibilité maximale, car il s’agit aussi de rendre la guerre visible aux yeux des Russes », soutient-elle. « Et, tout aussi important, de faire preuve d’humanité dans une situation inhumaine. » Dans cette veine des volontaires de l’Église gréco-catholique d’Ukraine ont lancé une initiative s’adressant aux soldats russes. Soutenue par l’archevêque majeur de Kiev, Sviatoslav Shevchuk, il s’agit d’un appel solennel aux Russes : « Nous voulons vous aider à retrouver les corps de vos fils et maris qui sont venus en Ukraine pour tuer ».

Une ligne d’assistance téléphonique

Cette initiative a créé une ligne d’assistance téléphonique depuis l’Ukraine pour les proches de l’armée russe. « Si en Russie quelqu’un a perdu le contact avec ses enfants, des hommes qui ont été envoyés pour tuer en Ukraine, appelez ce numéro », a déclaré le chef de l’Eglise gréco-catholique ukrainienne. « Nous voulons vous aider à retrouver les corps de vos fils morts ou de ceux qui sont peut-être encore en vie et à les renvoyer en Russie ».

Source et lien : Aleteia

Ukraine « Guerre » : un ressortissant algérien tué à Kharkiv

Source et lien : https://www.tsa-algerie.com/ 27 Févr. 2022 à 19:27

La guerre entre la Russie et l’Ukraine a fait sa première victime algérienne. Un ressortissant algérien a été tué samedi 26 février à Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine où les forces russes continuent leur progression vers la capitale Kiev.

L’annonce de la mort du ressortissant algérien a été faite ce dimanche 27 février dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères algérien.

« Dans le cadre de son suivi continu de la situation des membres de la communauté nationale en Ukraine, le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger exprime son profond regret après le décès d’un ressortissant algérien à Kharkiv samedi 26 février », a indiqué le département de Ramtane Lamamra.

Le ministère des Affaires étrangères a ajouté que les services diplomatiques travaillent dans la « limite des moyens disponibles », pour rapatrier le corps du défunt en Algérie.

Les circonstances de la mort de cet Algérien n’ont pas été précisées. 

Vols de rapatriement

Dans la foulée, le département de Lamamra a renouvelé son appel aux Algériens résidants en Ukraine pour faire preuve de la « plus grande prudence », en leur demandant de respecter « pleinement » les directives et instructions de sécurité en vigueur, et de « rester en contact permanent » avec l’ambassade d’Algérie à Kiev et les missions diplomatiques algériennes à Varsovie et Bucarest pour ceux qui ont traversé les frontières ukrainiennes vers la Pologne et la Roumanie.

Le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger réaffirme la « volonté des autorités algériennes de travailler, dans ces circonstances difficiles, à l’organisation des rapatriements vers l’Algérie et appelle tous les citoyens concernés à contacter les ambassades d’Algérie à Varsovie et à Bucarest via les numéros de téléphone ci-joints et adresses mail. ».

Samedi, le ministère des Affaires étrangères a démenti des rumeurs qui ont circulé sur la mort de deux étudiantes algériennes en Ukraine. De nombreux Algériens résidant en Ukraine ont quitté ce pays pour se rendre en Pologne qui a accueilli plus de 100.000 réfugiés en provenance de l’Ukraine depuis le début de la guerre dans ce pays, jeudi 24 février.